Les Anciens

Les Anciens font références à une race troglodyte qui vivait dans un immense réseau de caverne souterraine qui s’étant sous l’ensemble du continent de Méloniel. Créés avant les autres races, ils ont cependant vécus avec elles également.


Les rares archives parlant des Anciens parlent de créature humanoïdes trapues, à la peau presque translucide, au dos arqué et possédant deux paires de jambes.

Comme c’est le peuple le plus vieux du continent, créé par Traféï, les Anciens avaient une avance technologique certaine sur les autres peuples, écart qui ne s’est jamais réellement rétrécis, maitrisant la magie de l’âme comme celle de l’esprit. Les cités souterraines étaient florissantes et les Anciens vivaient dans le confort et l’opulence, servis par leurs golems, créatures mécanomagiques dépourvu d’intelligence, qui réalisaient toutes les tâches manuelles pour eux.

S'affairant à la recherche magique et les plaisirs de la vie, les Anciens laissaient les golems s'occuper de la chasse, la construction, le transport de marchandise, de l'élevage des créatures troglodytes ou l'agriculture des divers champignons et mousse comestibles qui existait au fond des cavernes.

Le reste de leur technologie s’appuie sur un savant mélange des deux types de magie existante à l’époque, qu’ils utilisaient dans chacune de leur création. Ils avaient ainsi des véhicules fonctionnant à l’énergie magique, des téléporteurs, des armes canalisant cette puissance ou des cités entièrement alimentée en énergie magique.

Bien qu’en présence de leur dieu créateur, les Anciens avaient une société démocratique dirigée par l’un d’entre eux, élu par suffrage universel. Ce système plaisait beaucoup à Traféï et celui-ci n’est jamais intervenu dans les histoires de son peuple, préférant leur laisser tout leur libre arbitre. Les cités étaient donc toutes en paix et les Anciens ne connurent jamais réellement les affres de la guerre et des affrontements. Les individus recevaient un revenu fixe en fonction de leurs découvertes magiques ou la participation à des activités que les golems ne pouvaient pas effectuer, comme le commerce, les arts ou la politique.

Ils ne sortaient pas à la surface car les rayons du soleil abimaient leur peau adaptée à la nuit perpétuelle des caves, bien que certains curieux se soient aventurés sous couvert de l’obscurité parmi les peuples que nous connaissons, par l’intermédiaire de point d’accès qu’ils avaient aménagés sur tout le continent. Ils communiquèrent cependant avec les autres nations par l’intermédiaire de leurs golems, mais il était rare qu’ils autorisent les visiteurs à descendre dans les profondeurs de leurs caves. Ils ont toujours considérés ceux de la surface comme des êtres inférieurs qui ne méritaient pas leur considération.

Les anciens convoitaient cependant les nombreuses richesses de la surface, et finirent par créer des golems pour voler les ressources, par la force s’il le faut. En effet, bon nombre d’animaux et plante étaient inconnus pour eux, et ils souhaitaient transformer la surface en une énorme usine de production et d’élevage, gérée par des golems. La présence d’autres êtres intelligents, certes moins qu’eux, était un obstacle à cet objectif. C’est ainsi que le conflit opposant les profondeurs à la surface éclata, malgré les mises en garde de Traféï. Celui-ci ne parvint pas à modérer les envies belliqueuses de son peuple, et les Anciens mirent même au point une arme capable de tuer un dieu, se soustrayant à son autorité. Dans son agonie, Traféï utilisa ses dernières forces pour retirer le contrôle que les Anciens avaient sur leurs golems, qui se retournèrent contre leur créateur. En quelques jours, tous les Anciens furent éradiqués, croulant sous le nombre des machines et n’ayant plus l’habitude de devoir faire quoi que ce soit par eux même.

Personne n’a vu d’Anciens depuis des siècles, et tout ceux de la surface pense qu’ils ont bel et bien disparu, ne devenant plus qu’une fable pour faire peur aux enfants la nuit. Néanmoins, leur usine de fabrication de golem continuent de produire de façon automatisée ceux-ci.