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Génèse de Méloniel

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Message par Admin Mer 16 Mai - 14:53

TODO : simplifier certaines phrases trop longues

Au commencement, il y avait l’Arche. Une dimension étrange, intemporelle, où vivaient des êtres qui l’étaient tout autant. Ils ignoraient comment ils étaient arrivés ici, ils s’étaient tout simplement éveillés à cet endroit, ne connaissant que leurs noms et leurs capacités. Sans savoir pourquoi ils en avaient la possibilité, ils pouvaient créer de nouvelles dimensions, planètes, et y faire fleurir la vie.

Ainsi, si beaucoup se plaisait à rester entre eux dans l’Arche, quelques-uns de ces êtres furent plus curieux et expérimentèrent leurs pouvoirs, tirant du néant des nouvelles formes de vies. C’est un de ces univers qui nous intéresse plus particulièrement. Il était le fruit de la collaboration de plusieurs de ces êtres. Ils étaient cinq. Traféï était l’entité qui avait le plus à cœur la recherche de la connaissance et il avait été le premier à créer un univers pour montrer la voie aux autres. Avec lui, Svenka, était une entité ailée et il était, de loin, le plus motivé à se lancer dans une telle tâche. Il y avait ensuite Gachomaré, qui lui était une entité asexuée. Il n’était pas très enthousiaste à l’idée de création, mais il avait hâte de voir comment la vie qu’ils allaient faire naitre s’organiserait. Enfin, le dernier du groupe était en fait deux entités dans une seule. Ainsi, dans un seul corps se trouvait Fäeros, fougueux et impatient de gouter aux merveilles de leur futur monde, et Linaënn, douce et patiente, qui participait pour suivre celui qui partageait son corps. Ensemble, ils forgèrent un nouveau monde dans lequel ils vivraient. Le processus était long, mais leurs efforts joints firent des merveilles. Ainsi fut créée cette petite planète qu’ils baptisèrent Meloniel.

Meloniel était une petite sphère flottant dans l'immensité de sa dimension, seule. Faëros la plaça près d’un soleil, étoile rouge et chaude, et Traféï mis la planète en orbite autour de celui-ci. S’inspirant de la dualité de l’être, il demanda à Linaënn de créer elle aussi un autre astre. Moins extravagante que son côté masculin, l’entité créa une sphère plus petite, qui n’émettait pas sa propre lumière mais utilisait plutôt celle de son frère pour briller. Et tout comme eux, les deux astres se succèderaient dans le ciel de Meloniel. Ils peuplèrent ensuite tous les cinq le vide d’autres étoiles, pour combler le vide morne du ciel nocturne de leur petite planète.

Traféï leur montra ensuite comme créer les animaux, et après avoir façonné leur unique continent à leur guise, et tous ensemble ils placèrent à sa surface plantes et créatures vivantes. Linaënn se montra d’une inventivité incroyable et bien vite les autres entités la laissèrent s’occuper de cette partie. Cela permit à Traféï de créer le premier peuple, dont Meloniel se souviendra comme des Anciens. Choisissant de s’installer sous la surface de la terre, il s’attela à façonner des êtres qui ne lui ressembleraient pas. Il fit les Anciens quadrupède, quatre jambes avec une paire de bras et une tête longue et fine. Leur peau translucide laissait paraître leurs organes internes et il ne les protégera pas, volontairement, contre le rayonnement de l’astre de Faëros.

Ses frères et soeurs firent ensuite de même, laissant les Anciens prospérer sous terre tandis qu’ils tiraient du néant leurs peuples. Chacun fit le sien à son image. Svenka, entité ailée, s’inspira des créations volantes de Linaënn pour créer les Svenkans, peuple aviaire métamorphe, capable d’adopter une forme humaine ou de se changer en oiseau. Gachomaré créa de petits êtres androgynes, tout comme lui, asexué et peu prolifique, les Méaras. Il n’aimait pas s’entourer de trop de monde. Linaënn et Faëros créèrent ensemble une espèce identique, humaine, sans attributs particulier par rapport à eux. Cependant, l’espèce se scinda en deux, une partie adorant sa partie féminine, les Maë-Nassao et l’autre sa partie masculine, les Taërofos.

Les êtres supérieurs furent adorés par leurs créations comme des dieux bienfaiteurs qui leur attribuèrent d’autres fonctions que la simple création. Faëros se vit dieu du Soleil, de la Lumière et du Feu, Linaënn déesse de la Lune, de la Nature et de l’Eau. Svenka devint le dieu du Vent, et Gachomaré de la Terre. Ce dernier ayant aussi la fâcheuse habitude d’offrir de grande récompense contre un sacrifice équivalent de la part de ses créations, il se vit attribuer la fonction de dieu de l'échange et du sacrifice. Enfin, Traféï, moins connu des vivants de la surface, devint dieu des Profondeurs et des Ténèbres.

Avec plusieurs siècles d’avance, les Anciens finirent par dompter l'énergie brute résiduelle que leurs dieux avaient laissée sur Meloniel, et développèrent leur société autour de cet élément que les entités nommèrent magie. Difficile à maîtriser, elle l’était plus encore pour les peuples de la surface.  Gachomaré, toujours prêt à expérimenter les désirs de ses créations, créa une nouvelle dimension pleine de puissance, peuplée d’entités immortelles, prête à fournir quantité incroyable d'énergie pour qui serait prêt à leur offrir des morceaux d’âme par l'intermédiaire d’un pacte éternel. C’est ainsi que fût créée la magie de l’âme. Les Méaras adoptèrent tous cette méthode et en firent un art de vivre à part entière. Les autres peuples pouvaient eux aussi s’y initier, car Gachomaré demanda à ses frères et sœurs d’offrir ce même marché à leurs peuples. Ces derniers ne s’étaient pas encore rencontrés, l’expansion au sein du continent étant lente et compliquée pour ces peuples juvéniles. Tous les peuples s’organisèrent en société médiévale articulée autour de la magie, la domestication, l’agriculture et le travail du fer et de l’acier.

Il était difficile pour eux de maintenir une cohésion malgré la présence de leur créateur, car s’ils savaient que d’autres peuples existaient, ils ne s’étaient pas encore rencontrés. Les Svenkans, les hommes oiseaux, s’organisèrent vite en cités indépendantes, et les affrontements armés entre elles n’étaient pas rares. Les Méaras, les petits êtres asexués s’affrontaient pour obtenir le plus d’âme possible. Les hommes de Faëros se battaient simplement pour assouvir leurs soifs de puissance et leur divinité les y encourageait, amusé par leurs querelles. Seuls les hommes de Linaënn se montrait pacifique et apprenait à vivre avec la nature. Les anciens, eux, avaient laissé de côté les affrontements depuis des décennies, et ne vivaient que pour se complaire dans le confort de leur magie. En effet, ils avaient, depuis longtemps, créé des machines animées par leurs pouvoirs pour les servir. Ces créatures mécaniques s’occupaient de toutes les tâches physiques, de la récolte des champs de champignons des cavernes et l’élevage des créatures troglodytes. Les anciens se tournaient uniquement vers la science et la magie, tous leurs besoins étant comblés par leurs créations.

Avec le temps, les différents peuples se rencontrèrent, d’abord par l'intermédiaire des Maë-Nasseo, qui explorèrent le continent dans son ensemble, posant les bases des relations diplomatiques entre les peuples. La donne changea alors, et les conflits se tournèrent vers l'extérieur, alors que chaque peuple s’unissait pour se préparer à la menace de l’autre. Néanmoins, l’influence des entités immortelles dirigeantes permis d’éviter des affrontements plus grave que de simple bataille de territoire de temps en temps. C’est à ce moment-là que se créa Melonia, la cité sans dieu, fondée par une petit groupe de paria des autres peuples. La cité, d’abord petit campement à flanc de montagne, devint rapidement un carrefour commercial, se servant des richesses incroyables que le sol possédait à cet endroit.


Les choses furent amenées à changer quand les Anciens percèrent leurs grottes pour atteindre la surface, en différents points du continent. Même si ces derniers ne pouvaient s’exposer au soleil, ils envoyèrent leurs golems récolter les merveilles d’en haut, golem qui se heurtèrent à la colère des habitants de la surface. Les Anciens, imbus d’eux même, ne tentèrent pas le dialogue et ne virent dans les autres peuples que des êtres inférieurs qui devaient les servir. Ils percèrent toujours plus d’entrée vers la surface, et produisant des golems de guerre de plus en plus redoutable; automatisant leur production et tentant de noyer ses ennemis sous la masse mécanomagique. Mélonia fut alors quasiment rayée de la carte, et chaque peuple luttait pour sa survie avec leurs épées, leurs lances et leurs magies. La violence des affrontements fut telle que certaines zones sont devenus des déserts chargés de tellement de magie que l’air en est devenu toxique pour les êtres vivants, et la population mondiale fut réduite de moitié, en moins d'une décennie. Une coalition se forma à la surface, tous les peuples coopérant pour vaincre la menace, aidée par leurs dieux qui sommèrent Traféï de mettre un terme au bellicisme des Anciens. Ce qu’il parvint à faire un temps, les Anciens se calmant devant la puissance de leur dieu créateur qui leur interdit d’envoyer plus de golem à l’extérieur, et de se contenter des richesses de leurs cavernes ou de chercher à obtenir celle de la surface par le commerce. Mais ce n’était pas ce que les dirigeants des anciens souhaitaient. En secret, ils firent fabriquer une arme magique tellement puissante qu’elle pourrait tuer leur propre dieu, et tous les autres s’il le fallait.

Et c'est ce qu'il se passa. Un petit groupe commando fit irruption dans son palais, utilisant dans l'instant leur nouvelle arme, blessant mortellement Traféï, qui agonisa sur le sol en maudissant son peuple. Il reprit une partie des dons qu’il avait faits à son peuple. Les Anciens perdirent leur contrôle sur leurs golems qui les rayèrent des profondeurs de la carte. Son dernier soupir provoqua une série de catastrophes naturelles, et toucha profondément les autres dieux.

La mort de leur mentor les plongea dans une colère vengeresse. Ils détruisirent les golems encore à la surface pour sauver les leurs, puis s’enfoncèrent dans les profondeurs pour traquer les derniers anciens survivants. Ils sombrèrent ensuite dans une sombre mélancolie, qui dura une semaine, avant de décider de quitter le monde de Meloniel. Ils abandonnèrent ainsi leurs enfants à eux-mêmes. Les quatre divinités laissèrent cependant un dernier cadeau à leur peuple respectif, avant de repartir pour l’Arche, et leur assurant qu’ils écouteraient leurs prières si le besoin s’en faisait ressentir.

Svenka qui appréciait les efforts, la volonté, la détermination chez ses enfants ailés, ainsi que la sobriété et la rigueur avec laquelle il avait été adoré, promit sa bénédiction à ceux qui s’en montreraient digne, et les premiers moines maîtrisant la magie du corps virent le jour.

Gachomaré, lui, avait vu son peuple, déjà peu nombreux, frôler l’extinction, et comme pour s’excuser de les avoir fait moins prolifique que les créations de ses frères, leur offrit la vie éternelle, assurant ainsi que son peuple survive à travers les âges.

Faëros, le benjamin, était plus simple et moins réfléchi que ses deux ainés. Plutôt que d’offrir quelque chose à l’ensemble de son peuple, il se choisit un successeur parmi ses humains préférés et lui offrit une partie de ses pouvoirs.

Son autre forme, Linäenn, plus sage que son autre facette, récompensa le peuple nomade de son respect de la nature en leur offrant un don de communion avec celle-ci, par la fusion d’un esprit humain et animal.

Dans leur sagesse relative, les divinités ne touchèrent pas aux vestiges des Anciens, et leurs usines à golem continuèrent de tourner. Après leur départ, les raids des machines magiques reprirent et cette menace perpétuelle maintint un semblant de paux entre les peuples devant cette menace commune. Une bonne partie de leurs ressources étant allouée à la lutte contre les golems. Néanmoins, la violence des affrontements était bien moindre maintenant, et la surface pu continuer à prospérer, pour devenir ce que nous connaissons maintenant. En étudiant leurs artefacts, leurs golems et parfois leurs ruines, les peuples de la surface ont pu s'approprier certains technologie des Anciens, sans pour autant parvenir à en égaler la puissance.

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